Affaire Dubaï : fâchée, une artiste porte plainte contre Makosso

''Potty Porta'' , une affaire de Dubaï qui est encore loin de connaître son épilogue. Suite à la publication du Révérend Pasteur Ivoirien Camille Makosso faisant référence à des artistes féminines, des tiktokeuses, des blogueuses... Rama La Slameuse a manifesté son ras-le-bol ce jeudi 05 mai 2022. 

L'artiste musicienne Burkinabè a réagi à travers sa page Facebook, sur laquelle elle a donné un ultimatum de 72h à compter d'hier jeudi à Makosso, pour sortir les preuves de ses allégations. Des affirmations que la chanteuse juge d'atteinte à l'intégrité des artistes burkinabè. 

« Makosso, je lui lance un ultimatum de 72h pour qu'il publie sur les réseaux sociaux les preuves inculpant des filles Burkinabè dans ce système de Dubaï» a-t-elle lâché avant de poursuivre : 

«... j'interviens dans sa déclaration en tant que Artistes Burkinabè, car il a touché l'intégrité de la femme Artiste Burkinabè.C'est vrai que depuis ma naissance je n'ai ja'mais mis les pieds à Dubaï et ça mon pays le sait.» 

Pour ceux qui ont pensé que c'était une stratégie pour prendre la défense des personnes indexées, elle martèle : «Loin de moi l'idée de défendre les filles Artistes Burkinabè qui ont déjà été à Dubaï. Loin de moi l'idée de dé'fendre nos Miss qui vont à Dubaï. Mais je viens rassurer l'opinion publique Nationale et internationale que la femme Burkinabè en général ne tombera pas dans une telle bassesse honteuse qui blesse DIEU dans son amour propre et souille la terre du Burkina.

La slameuse dit vouloir emprunter toutes les voies possibles afin que le révérend pasteur réponde de ses ''diffamations'' devant les juridictions. 

«S'il ne publie pas les preuves concrètes nous allons saisir les autorités compétentes du Burkina Faso pour porter plainte contre lui pour diffamation contre les femmes Artistes Burkinabè, nos Miss, car elles sont des propriétés intellectuelles portant l'image du drapeau Burkinabè et les valeurs du pays.»

Pour rappel, Makosso avait annoncé qu'en Côte d'Ivoire, 57 filles ont été identifiées, 49 du Cameroun, 20 du Mali. Il avait également fait cas de 31 filles béninoises , 26 togolaises et de 21 du Burkina Faso.